mardi 10 juin 2014

Sans titre 29


Quand on dépose ses mots dans la forêt de la littérature
on ne sait pas si on sème des cailloux blancs 
ou les miettes d'un quignon de pain,
si un jour quelqu'un reconnaîtra le chemin
ou si les oiseaux auront tout mangé

mais      nourrir les oiseaux, c'est déjà pas si mal